Luis Enrique place sa confiance en Lucas Chevalier avant le choc de la Ligue des Champions

Les propos du coach du Paris Saint‑Germain, Luis Enrique, en conférence de presse à l’approche du match crucial de la phase de groupes de la UEFA Champions League contre Bayer Leverkusen, ont attiré l'attention des médias sportifs et des fans partout dans le monde, soulignant l'importance de cette rencontre dans le tableau de la compétition européenne.

Luis Enrique, fort de son expérience, a publiquement défendu le jeune gardien de but de 22 ans, Lucas Chevalier, auteur d’un début de saison scruté depuis sa venue de Lille OSC, ce qui souligne la pression énorme qu'un jeune joueur peut ressentir dans une équipe de haut niveau. Enrique a ainsi lutté pour donner confiance à Chevalier, affirmant qu'il l’a qualifié de « l’une des meilleures options, sinon la meilleure » pour le poste, affirmant avec détermination qu'il croyait sincèrement en ses capacités.

Le coach a souligné la mentalité et la personnalité de Chevalier : « Quand on est gardien du PSG, il faut apprendre à vivre avec les critiques, qui peuvent être sévères, surtout dans un club aussi prestigieux. J’aime la mentalité de Lucas et le niveau qu’il montre. Nous avons pleinement confiance en lui pour les années à venir, et je suis convaincu qu'il va se développer et devenir un pilier de notre équipe. »

Enrique a fait un parallèle important : après la saison où Gianluigi Donnarumma a aidé le PSG à remporter pour la première fois la Ligue des Champions, un exploit historique pour le club, puis est parti au Manchester City, Enrique a rappelé que les critiques avaient également visé Donnarumma pendant des années. Il a souligné que : « Je pense que vous ne vous souvenez pas combien d’années vous avez critiqué Gigio Donnarumma. Pendant quatre ans, vous l’avez tué sportivement. C'est drôle de voir comment les choses changent et à quel point les opinions peuvent être volatiles dans le monde du football. »

Le PSG affiche un bon départ visible dans la phase de groupes : six points sur les deux premiers matchs après l’élargissement du format (36 équipes) de cette édition de la Ligue des Champions, ce qui est encourageant pour l'équipe et ses supporters. Cette avancée pourrait être décisive pour la qualification pour les phases éliminatoires de ce tournoi prestigieux.

Toutefois, Enrique ne se satisfait pas uniquement du bilan en termes de résultats : « Nous sommes heureux d’avoir gagné nos deux premiers matchs, mais demain sera un test différent, un véritable défi qui ne sera pas à négliger. Nous devons rester concentrés et continuer à nous améliorer. Chaque match est une nouvelle opportunité d'apprendre et d'évoluer. »

Sur l’adversaire à venir, Leverkusen, désormais entraîné par Kasper Hjulmand et ayant beaucoup recruté (environ vingt joueurs), Enrique a souligné l’imprévisibilité et la richesse de talents du club allemand : « C’est difficile de savoir ce à quoi s’attendre. Ils peuvent presser haut ou rester profondément repliés. Il faut être prêt à tout, admettre la flexibilité et l'agilité dans notre approche stratégique pour répondre à leurs actions. »

Sur le plan plus large, cet appui à Chevalier apparaît comme un signe de confiance de l’encadrement vers la jeunesse du club, tout en assumant clairement le départ de Donnarumma et la période de transition qu’elle implique, une phase qui pourrait marquer le début d'une nouvelle ère au PSG, tout en intégrant des valeurs de travail, de foi dans le potentiel des jeunes talents et d'engagement pour construire une équipe compétitive pour l’avenir.